Macedonia Kosovo
Week-end de visite en Macedoine
Dimanche 22 Janvier apres midi, visite du monastère de Saint Jovan Bigorski...
Vous avez demandé le bout du monde? Après 1h à slalomer entre les trous et les caillous pour essayer de suivre un macedonien qui me montrait le chemin. J'ai heureusement été arrêtée par les policiers. Sinon, la troisième chute dans un nid de poule aurait pu être fatale à ma belle Fiat Panda toute rouge. Et comme dans chaque endroit reculé de Macedoine, un monastère!
Samedi 21 Janvier, visite d'Ohrid
Cette ancienne capitale du Sud de la Macédoine, est maintenant une ville de tourisme très prisée. Devinez pourquoi!
Visite du musée et du Fort, du théâtre romain
Visite de l'église Saint Kliment and Pantalimeon, avec toujours la même vue splendide sur le lac qui fait la frontière avec l'Albanie.
Dimanche 22 Janvier au matin, visite du monastère de Saint Naum.
Ce Saint était un élève de Cyrille qui a mis en place l'alphabet du même nom. Apres cette petite visite, je commence à mieux comprendre cet alphabet, très utile pour trouver une boulangerie!
Voyage commencé en beauté puisque je suis reroutée de Milan vers Belgrade. Heureusement que le paysage est toujours aussi beau.
Après quelques nuit de travail, je pars pour le Kosovo. La route m'accueuille avec des panneaux de limitation de vitesse pour les chars. Ca calme. Je ne comprendrai jamais par contre le sens des 2 fleches. Deux jours de boulot apres, j'ai repris mon envie d'aventure.
la visite de Prishtina ne donne pas une vision très romantique. Sur certaines grilles s'alignent les photos des disparus.
Le dimanche, départ vers l'ouest et la ville de Pec (prononciation serbe). Il faut absolument prononcer Peja à l'albanaise sous peine de se faire regarder de travers par les albanais.
Monastère patriarsija
Trouver un monastere, forcément isolé, sans jamais parler de monastere dans une ville albanaise, sans le moindre panneau indicateur, cela tient de l'exploit. Mais Hélène se charge des échanges diplomatiques et Toshi du co pilotage. Après le passage au checkpoint de la KFOR, nous sommes récompensés par la visite...
A la sortie du monastère, une jeune serbe nous demande de l'amener à l'hopital pour une injection. Nous l'avons donc accompagnée jusqu'a son village, brûlé deux fois en un an par les albanais, nous dit elle. Ce qui est sure, c'est qu'elle préfère se faire faire son injection par une soeur serbe qu'à l'hôpital albanais. Coincidence?
Sur la route de Decani, on se fait arrêter pour excès de vitesse. A 65 km/h la limite de vistesse, c'est dur de tenir. Surtout que je n'ai toujours pas compris leurs panneaux de vitesse. Heureusement, les policiers sont sympa, ou sensibles à mon sourire comme le suggère mon compagnon de route.
Monastère Decani
Arrivés à Decani, on pense que ca va être facile. Mais quand je rentre dans un bar pour me retrouver entourée d'hommes qui se demandent ce qu'une femme fait ici, je me crois à Alger! Ce sont probablement des Albanais musulmans! Et je leur demande inocemment le chemin du monastère.
Perdus sur une route de campagne, il ne nous reste plus qu'à demander à 2 policiers qui passent. Ca tombe bien, ce sont ceux qui m'ont arrêtée 15min plus tôt. Ils nous font faire la route jusqu'au poste de la KFOR qui mène au monastère!
Le jardin est moins impressionnant que celui de Peja, mais l'église est un très bel édifice sobre et finement sculpté à l'extérieur, et couvert de fresques splendides à l'intérieur.
Cela fait froid dans le dos de penser que les Serbes ont étés chassés suffisamment loin pour ne plus pouvoir venir qu'occasionellement. Les 35 moines pourront ils longtemps conserver ce monastère en l'état? A quel prix?